ان البحث عن هدا الموضوع يتطلب صبرا و جهدا كبيرين باعتبار ان هدا النوع من الفطريات لا توجد عنه معلومات كافيه لكن الحمد لله وفقنا الله في محاوله جمع بعض المعلومات و التصنيفات حوله با عتبار ان العلماء مازالوا يدرسون هدا النوع
Introduction :
La majorité des champignons est représentée par des organismes filamenteux ou même unicellulaires ; leur morphologie, leur reproduction, et leur mode de vie sont si diversifiés que les champignons sont souvent divisés en plusieurs embranchements distincts. Il est parfois proposé de faire des champignons un cinquième règne, à l’égale des procaryotes, protistes, végétaux et animaux.
Les champignons (Mycophytes) comprennent 300 000 espèces connus se sont en générale immobiles, considérés comme des êtres de nature végétale, à cause de deux caractères :
leur cellule possède une paroi glucidique
n’ingénièrent pas d’aliments solides.
En se basant sur la structure de la paroi cellulaire, les filaments, et les organes de la reproduction (spores) sexuées et asexuées, les champignons sont divisés en deux sous embranchements et neuf classes.
Dont on trouve parmi eux les chytridiomycétes qui figurent dans notre exposé :
1-Définition :
Les Chytridiomycota (Chytridiomycètes), ou chytrides constituent une des quatre grandes divisions du règne fongique. Elle correspond au reste des espèces à spores uniflagellés et paroi cellulaire chitineuse de l'ancienne division des Mastigomycota (qui chevauchait deux règnes aujourd'hui séparés en Chytridiomycota (Fungi) et Chromista.)Le nom fait référence au chytridium (du grec chytridion signifiant « petit pot »).
Ce sont des organismes microscopiques ou submicroscopiques. Leur thalle est unicellulaire ou coenocytique (pas de cloison cellulaire).
On distingue deux types de thalles :
a- Thalle eucarpique : constitué d’une structure reproductrice produisant des spores uniflagellées, liée à une structure végétative (rhizoïdes), se différencies en :
1-Thalle monocentrique : constitué d’une seule structure reproductrice durant toute sa vie, peut être :
1-1-Thalle épi biotique : la structure reproductrice se développe sur le substrat et la structure végétative se développe à l’intérieur du substrat
1-2-Thalle endobiotique : les deux structures du thalle (reproductrice et végétative) se développent à l’intérieur du substrat.
2-Thalle polycentrique : constitué de plusieurs structures reproductrices.
b- Thalle holocarpique : constitué d’une structure reproductrice de forme sphérique ou cylindrique, produisant des spores uniflagellées, absence de rhizoïdes.
2-Classification :
Il n'existe pas de classification spécifique pour les champignons aquatiques (qui ne constituent pas un groupe taxonomique), mais le groupe des chytrides qui rassemble la plupart des champignons aquatiques a été subdivisé en 5 ordres :
a- Les chytridiales : (inclus les harpochytriales) non mycéliens, saprophytes ou parasites, surtout aquatiques. On peut en observer dans les grains de pollen de pin tombés dans l’eau. Quelques espèces terrestres parasitent des végétaux supérieurs, c’est en particulier le cas de Synchytrium endobioticum, agent de la galle noire de la pomme de terre.
Sporange
b- Les spizellomycetales : très voisins des précédents, distingués sur la base de caractères des zoospores.
Spizellomycetales
c- Les blastocladiales : monoblépharidales avec mycélium typique.
Blastocladiales
d- Les néocallismasticales : longtemps connus comme des « protistes flagellés » de la panse des ruminants ; ce sont en fait des champignons anaérobies, hôtes du tractus digestif (rumen, caecum) chez des nombreux herbivores. Ils ont un rôle important dans la digestion de la cellulose. Quant aux blépharidales, elles seraient à ranger dans les zygomycètes, pour autant que l’on puisse définir clairement ce groupe. Il serait en fait paraphylétique, c’est-à-dire constitué de plusieurs lignées ayant évolué parallèlement mais ne dérivant pas d’un ancêtre commun. Il est certain que des recherches plus détaillées sont nécessaires pour débrouiller cet ensemble encore bien mal connu.
Pyromyces communis d'après Don Barr
e- Les monoblepharidales : possède une vingtaine d'espèces saprophytes. Ils possèdent des thalles filamenteux polycentriques présentant quelques cloisons complètes. Leur mode de reproduction est unique car il fait intervenir un "oeuf" (comme chez certains oomycètes).
Thalle de Monoblepharella
♣ Les caractéristiques distinctives des chytridiomycètes :
• Cellules mobiles ont un flagelle unique postérieur.
• Reproduction sexuée et asexuée.
• Sont des parasites ou des décomposeurs mais généralement saprophytes.
• Possédant des noyaux individualisés pourvus d’une membrane nucléaire, de chromosomes et d’un nucléole, et un appareil mitochondrial.
• Considérés comme des champignons sur la base d’homologies de séquences.
• Proches des algues.
• Le genre type c’est : Allomyces.
♦ Cycle de vie des Allomyces :
Les cellules d’Allomyces croissent pratiquement sans limite de longueur, et se divisent dans un schéma dichotomique caractéristique. Il en résulte un mycélium parfaitement géométrique, sur des milieux solides. Les hyphes sont séparés par des pseudo septum qui permettent la libre circulation du contenu intracellulaire le long du filament. Les structures reproductrices, qui sont situées à la fin de l’hyphe, sont isolées par des cloisons complètes. Son cycle de vie peut alterner entre deux étapes, gamétophyte et le sporophyte, ce qui reflète sa capacité de reproduction asexuée ou sexuée. Son cycle de reproduction asexuée s’effectue par la formation des zoospores flagellées qui survivent durant de longues périodes dans l'eau, et qui sont en mesure de se mouvoir très efficacement en milieu liquide.
Cycle de vie des Allomyces
3- Ecologie :
Chytridomycota habitent généralement les écosystèmes d'eau douce. En fait, ils sont tributaires de la présence d'eau pour survivre. Toutefois, Chytridomycota habitent souvent dans des organismes hôtes, qui peuvent être des plantes ou des animaux. Ils vivent en parasite et saprophyte. Parceque Chytridiomycota nourrit souvent d'organismes en décomposition, ils sont des décomposeurs importants.
Certaines espèces, comme rosea Rhizophlyctis et anomalus Allomyces ont des structures qui leur permettent de survivre des courants d'air ou de chaleur excessive.
Champignons du rumen anaérobie, tels que Orpinomyces joyonii, habitent les entrailles des bovins, des moutons et des chèvres. Ces champignons vivent dans des conditions anaérobies et jouent une part importante dans le processus digestif.
4- Reproduction :
4-1- Reproduction asexuée :
Les spores uniflagellées produites par les structures reproductrices germent sur les frustules des diatomées, les coquilles ou sur les roches, et se transforment en un nouveau thalle (structure reproductrice « sporocyste » ± structure végétative)
4-1- Reproduction sexuée :
Les spores uniflagellées produites par les structures reproductrices, au lieu de se transformer en un nouveau thalle elles produisent des gamétocystes ♂ et ♀, les gamétocystes se fusionnent entre eux (le contenu du gamétocyste ♂ se déplace vers le gamétocyste ♀ = cystogamie), la fécondation mène à la production du zygote (2n), qui germe après une phase de repos, la réduction chromatique se produit lors de la germination produisant des spores uniflagellées.
* Le cycle sera donc monogénétique haplophasique.
* La fécondation peut être planogamie, isogamie ou anisogamie c’est le cas des blastocladiales, ou oogamie c’est le cas des monoblepharidales où les gamètes ♀ se différencient en oosphères.
5- Pathogénicité : Les chytridiomycétes sont des espèces saprophytes et pour certains des parasites.
Nombre d'entre eux, grâce à des protéases (ex : kératinase des champignons kératinophiles et/ou kératinolytiques, c'est-à-dire qui dégradent la kératine) qu'ils produisent peuvent dégrader la chitine et la kératine des carapaces, écailles et phanères (ongles, griffes, cornes, poils) et de la peau d'organismes aquatiques (ou non), morts ou parfois vivants (dans ce dernier cas on les dits alors pathogènes, mais il peut s'agir d'une infection opportuniste suite à une blessure ou une déplétion immunitaire par exemple. Chytridiomycota peut également avoir un impact négatif sur l'homme. 5-1- La chytridiomycose : Est une maladie infectieuse fatale affectant les amphibiens (anoures, urodèles et Gymnophionas). C'est une maladie émergente provoquée par le chytridiomycète - Batrachochytrium dendrobatidis, qui contribue au déclin des populations d'amphibiens dans le monde entier. Il a apparemment déjà affecté 30% des espèces mondiales d'amphibiens.
♣ Agent responsable et transmission : Batrachochytrium dendrobatidis est un champignon décomposeur du groupe des moisissures. En temps normal, il contribue à décomposer la matière organique morte (nécromasse). Il est capable de décomposer les substances cornées (kératine) de la peau des amphibiens (toute la peau chez l'adulte, et la zone buccale chez le têtard). Toutes les espèces testées s'y sont montrées vulnérables, mais quelques unes survivent mieux à l'infection (grenouille rieuse ou grenouille taureau par exemple). L’infection est transmise dans l’eau, par des zoospores qui colonisent la peau des amphibiens où ils forment des zoosporanges, lesquels produiront de nouveaux zoospores qui infecteront d'autres amphibiens ou d'autres parties du corps de l'animal infecté. Le champignon ne semble pas capable de survivre très longtemps dans l’environnement, mais il peut se développer sur de la matière morte comme moisissure libre (en laboratoire, les zoosporanges survivent et restent infectieux jusqu’à sept semaines en eau douce. Une hypothèse est que le champignon sécrète une toxine.
Batrachochytrium dendrobatidis
Vue microscopique des zoosporanges qui croissent au détriment des cellules cornées
♣ Symptômes de la maladie : Les têtards peuvent porter la mycose sur la bouche, mais n'en meurent pas. Les amphibiens adultes touchés, dès après la métamorphose souvent, entrent dans une phase de léthargie avec souvent une desquamation de la peau (sur les pattes et le ventre surtout). Les individus de certaines espèces semblent mieux résister, mais la maladie leur est quand même généralement fatale.
♣ Moyens de lutte : Des études en laboratoire suggèrent que le champignon supporte mal les températures élevées, et qu'exposer les amphibiens infectés à des températures élevées peut éliminer le champignon. Ceci peut expliquer pourquoi la chytridiomycose se développe principalement sous les climats frais. Le champignon très ubiquiste ne semble pas pouvoir être éliminé quand il a colonisé une région. Une recommandation est d'empêcher sa dissémination (ne pas transporter d'amphibiens d'un bassin versant à un autre, désinfecter le matériel de pêche et de navigation, etc...) Le champignon peut être tué par :
• la déshydratation (séchage complet des bottes, chaussures, matériels).
• le Chauffage (5 min. à 60 °C suffisent).
• des biocides comme l'eau de Javel non diluée ou l'alcool à 70%, à ne pas répandre dans la nature car toxique pour toutes les espèces et risquant de provoquer l'apparition de souches résistantes)
• divers produits fongicides (dont le virkon par exemple, à utiliser avec précaution et en respectant les modes d'emploi)
Olpidium brassicae (les «Big Vein" virus de la laitue), sont des parasites, mais en fait, font peu de dégâts à l'organisme hôte dans son ensemble. 5-2- La gale verruqueuse : ♣ Agent responsable et transmission : La gale verruqueuse est une maladie grave de la pomme de terre provoquée par un champignon primitif : Synchytrium endobioticum.
Synchytrium endobioticum
Les spores libérées par les tumeurs peuvent se conserver de nombreuses années (jusqu’à 30 années) dans le sol, sous forme enkystée. Les attaques sont particulièrement sévères en climat froid et humide, comme en Europe du Nord et Centrale. ♣Symptômes :
♣ Lutte : *Mesure de quarantaine (restriction des importations de zones infestées…) *Emploi du plan sain *Utilisation de variétés résistantes *Pas lutte chimique efficace
♦ Cycle de vie de S.endobioticum :
Cette espèce a un cycle de reproduction asexué qui commence par l'enkystement d'une zoospore au contact d'une cellule de pomme de terre. Après pénétration dans la cellule de la plante, S. endobioticum prolifère sous forme de plasmode plurilobée, ce qui provoque l'hypertrophie de la cellule de patate. Une fois mûr, celui-ci mature les spores qui sont relâchées pour infecter d'autres cellules. La conjugaison (fécondation) se produit entre deux zoospores, ce qui conduit aussi à un kyste qui après pénétration sous forme de protoplaste à l'intérieur de la cellule provoque sa prolifération (hyperplasie) qui résulte dans la production de verrues caractéristique de cette maladie appelée la galle verruqueuse de la pomme de terre:
Galle verruqueuse de la pomme de terre Photo: USDA
Finalement, le protoplaste intracellulaire se différencie en une spore de résistance qui finit par germer pour donner un sporange d'où sortent des zoospores. Celles-ci sont haploïdes car la méiose a lieu au moment de la germination.
Conclusion : Les chytridiomycètes jouent un rôle central dans beaucoup d’écosystème surtout en tant que décomposeurs de nombreux éléments. Ils sont actifs surtout dans les milieux humides et aquatiques comme ils ont un rôle primordial dans les cycles biogéochimiques et les chaînes alimentaires. La décomposition de la matière organique végétale par les champignons en générale et par les chytridiomycètes particulièrement est une étape essentielle du cycle du carbone. Certains sont des pathogènes de plantes aquatiques, invertébrés, poissons ou amphibiens qui s'en défendent normalement par des composés fongicides ou protecteurs produits dans leur mucus.