Pour réduire les risques de reprise de poids, l’évolution des habitudes alimentaires doit être associée à une activité physique régulière.
• Rien ne peut remplacer, en terme de santé, une alimentation équilibrée, diversifiée, en veillant à ce que les apports énergétiques journaliers ne dépassent pas les besoins.
• L'obésité est une maladie chronique multifactorielle et sa prise en charge nécessite une démarche interdisciplinaire (médecin nutritionniste, endocrinologue, diététicien, psychologue, etc.).
L’amaigrissement ne se fait pas uniquement aux dépens des réserves de masse adipeuse mais conduit rapidement à l’affaiblissement du sujet par perte de masse musculaire, quel que soit le niveau d’apport protéique.
Les régimes amaigrissants sont délétères pour l’intégrité du capital osseux (masse osseuse, ostéopénie et risque fracturaire) : une diminution en moyenne de un à deux pour cents de la densité minérale osseuse est observée pour une perte de poids de 10 %. Les apports énergétiques permettant le maintien du poids après un régime amaigrissant sont inférieurs à ceux qui permettaient le maintien d’un poids stable avant régime amaigrissant, ce qui favorise la reprise de poids, préférentiellement sous forme de masse grasse. La reprise de poids concerne 80 % des sujets après un an et augmente avec le temps.
Le principal facteur de stabilisation du poids est l’activité physique dès le début de la restriction calorique et son maintien après cette phase de restriction.
Les régimes très hypocaloriques peuvent induire de façon aigüe une mort subite, en lien avec des troubles du rythme cardiaque. La fluctuation du poids pourrait être un facteur de risque cardiovasculaire et de syndrome métabolique. Les régimes très hypocaloriques provoquent des inflammations et fibroses